top of page
  • Photo du rédacteurMarie

My Story

Dernière mise à jour : 23 juil. 2019

Nous sommes le 22 mars 2018, j’ai 43 ans, une vie bien remplie, une belle carrière et un petit ami qui semble être aussi passionné et fou que moi. Et pourtant aujourd’hui ma vie bascule. Je suis là, sur ma chaise au bureau, paralysée du côté gauche en attendant que l’ambulance vienne me chercher.


Je ne peux plus parler, je suis présente, mais je ne peux plus bouger. La seule chose qui me préoccupe là tout de suite c’est de faire partir cette sensation désagréable, comme si ma peau se décolle de mon visage sur le côté gauche. Ça doit être la paralysie, enfin je pense que c’est ça. Mais le seul réflexe qui me vient, c’est de maintenir ma joue gauche avec ma main valide, la main droite. J’ai l’impression d’être ridicule et j’ai peur. Je ne comprends pas ce qui m’arrive. Je retourne à l’hôpital, comme avant-hier, quand l'homme qui partage mon quotidien a dû appeler l’ambulance d’urgence parce que je ne me réveillais plus le matin. Comment ont ils pu passer à côté, comment n'ont-ils pas réussi à voir que j’avais quelque chose de grave à ce moment ? Comment ont-ils pu me renvoyer à la maison. Car là, c’était au bureau que j’ai craqué, c’est au bureau que je me suis écroulée. Devant mes employés, devant mon père. Je m’imagine le traumatisme créé dans la tête de toutes les personnes qui m'entourent et m'aiment.



Ça ne pouvait pas être autre chose qu’un anévrisme, un AVC ou tout autre chose similaire. On ne souffre pas d’une hémiplégie si on n’a rien ? Comment ont-ils pu passer à côté d’une chose aussi grave ? Que se passerait-il si je restais paralysée ? Et là je pense à tout, ma capacité à me mouvoir, mes chats, ma maison, les escaliers qui mènent à la chambre. Comment vais-je faire ?


C’est en ce 22 mars 2018 que ma vie a basculé, du jour au lendemain, sans crier gare. Rassurez-vous d’ici là j’ai récupéré mes sensations, je peux marcher, même faire du sport. Certes je n’ai pas eu d’anévrisme ni d’AVC, mais je souffre de troubles neurologiques. On m’a découvert une ischémie cérébrale (manque d’arrivée de sang dans certaines zones du cerveau), des vasoconstrictions (réductions des vaisseaux sanguins quand ils sont sous pression) et les incidents ischémiques me menacent, au quotidien. Ils sont là, tapis dans l’ombre, attendant que je fasse un mauvais mouvement. Ce qui fait de moi une candidate très sérieuse aux AVC et autres anévrismes.


Et pourtant, ces incidents furent la plus belle chose qui ait pu m’arriver. En effet, quand je suis sortie de l’hôpital j’ai cherché les raisons médicales à mes souci, je cherchais quelqu’un ou quelque chose à blâmer. Je cherchais un traitement.


De neurologues aux spécialistes de la douleur, il m’a fallu un moment pour accepter de mettre un terme sur mon mal, un terme que je me refusais de dire et d’entendre. Un terme qui me faisait peur, car non, cela ne pouvait pas m’arriver à moi.


Jusqu’au jour où je l’ai dit... J’ai fait un Burn-Out, j’ai craqué, mon corps s’est arrêté... et c’est en réalisant cela que j’ai enfin compris que :


LA VIE NE SERA PLUS JAMAIS LA MÊME


Et depuis j’ai décidé de vivre, vivre à nouveau, et j’ai développé une véritable passion pour certains sujets que je souhaite partager avec vous. Que cela soit des sujets sur le burn-out et la prévention de ce dernier auprès des entrepreneurs en particulier ou d’autres traitant du développement personnel, des thérapies alternatives. Mes derniers 18 mois ont étés remplis de découvertes et d’apprentissages.


Et maintenant je me sens prête à en parler, à partager.


Et si ce blog peut aider quelqu’un à avancer dans la vie. Si ce blog peut faire prendre conscience. Si ce blog peut ouvrir certains esprits, j’en serais la personne la plus heureuse au monde.



14 vues0 commentaire
bottom of page